Mis en ligne le samedi 6 octobre 2007.
L’université populaire de Lyon, créée en 2005, s’appuie
sur des universitaires bénévoles qui, trois soirs par
semaine, proposent gratuitement et à tous des cours,
des « savoirs critiques » et des débats, dans la tradition
des Lumières. Elle se heurte à un coût culturel d’entrée
(ainsi, près de la moitié des auditeurs sont des étudiants,
des enseignants ou des travailleurs sociaux).
Néanmoins, un réseau informel d’universités populaires
se met en place (à Caen, à Arras, etc.), notamment au
moyen d’Internet, dans une visée éducative et politique
« de gauche ».
Un entretien avec Philippe Corcuff [1] réalisé par Stéphane Le Lay
Extrait :
« L’université populaire de Lyon a été lancée en janvier 2005.
Un petit groupe autour de Françoise Bressat (enseignante de lettres dans le
secondaire et actuelle présidente de l’université populaire de Lyon) a fait appel à
des universitaires pour créer quelque chose d’analogue à l’expérience réactivée à
Caen en octobre 2002 par le philosophe Michel Onfray1. Celui-ci s’est ainsi efforcé
de redonner sens à la tradition des universités populaires de la fin du XIXe siècle,
notamment celle incarnée au moment de l’affaire Dreyfus par la figure oubliée de
Georges Deherme (1870-1937), ouvrier typographe libertaire. »
(...)
Télécharger l’entretien avec Philippe Corcuff : "l’Alliance conflictuelle de l’universitaire et du populaire"

- Entretien Philippe Corcuff
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