Mis en ligne le lundi 17 novembre 2008.
Cet article repose sur une enquête socio-ethnographique
effectuée dans une cité du sud de Paris. Il s’intéresse
aux enfants, mais surtout aux adolescents et
aux jeunes adultes qui utilisent les rues de leur cité
davantage comme un lieu de vie que comme un lieu de
passage, et qui forment des « bandes » plus ou moins
structurées par des activités délinquantes, et en particulier
par le trafic de stupéfiants, l’activité la plus rentable.
Il éclaire ensuite la structuration de cette activité
par l’accumulation, entre les années 1980 et aujourd’hui,
de compétences techniques, relationnelles et économiques.
Un article de Thomas Sauvadet Post-doctorant, chercheur associé au CESAMES/Centre de recherche, psychotropes,
santé mentale, société, UMR 8136 (CNRS/université René-Descartes/Paris-V) – U 611
(INSERM)
extrait :
« Les informations recueillies reposent sur les liens de confiance que j’ai réussi
à nouer avant même d’entreprendre ma recherche, en habitant sur place et grâce
à un réseau de pairs qui m’avait mis en relation, il y a une quinzaine d’années, avec
la plupart des enfants, adolescents et jeunes adultes qui traînaient en bandes dans
les rues de ce quartier, soit une centaine de personnes de sexe masculin au total.
Leur connaissance du terrain me permet aujourd’hui de retracer une partie de l’histoire
des trafics effectués dans cet espace par les différents groupes de « jeunes
de rue » qui s’y sont succédé depuis les années 1980. »
Au sommaire du n°48 d’Agora débats/jeunesse :
http://www.injep.fr/Faire-carriere-dans-l-animation.html
